Apprenez à reconnaître les symptômes paludisme

Apprenez à reconnaître les symptômes paludisme

Le paludisme touche en moyenne 3 milliards de personnes dans le monde chaque année, et ce, adultes et enfants compris. C’est une maladie grave qui se manifeste en premier lieu par des toux et des fièvres. Si vous ne prenez pas de traitement antipaludique, il peut être mortel en plus d’être contagieux. Pour vous prémunir notamment contre ces maladies, apprendre à en identifier les symptômes ne serait pas du luxe.

Une fièvre pas comme les autres

On ne peut cependant pas dire que le paludisme est une fièvre classique. Les symptômes peuvent en effet tromper certains malades et leur entourage. Outre des périodes de fièvres aiguës, et une température inhabituelle, cette maladie se caractérise par des frissons, des vomissements et quelques douleurs musculaires, diarrhée, maux de tête, maux d’estomac. Le premier symptôme du paludisme se manifeste en moyenne dans les 15 jours après le début de l’infection, à savoir la piqûre de moustique. En fonction du patient, chaque indication peut se manifester différemment. Il est bien évidemment plus simple d’identifier un cas de paludisme quand les symptômes sont bruyants et se cumulent dès le début de la maladie. En tous les cas, il faudra un test spécifique chez le médecin afin de confirmer la contamination.

Des cas plus ou moins graves en fonction du patient

Pour les personnes qui ne vivent pas dans des pays où le paludisme est monnaie courante, on parle de « primo-invasion ». C’est le cas par exemple des vacanciers qui voyagent dans les pays tropicaux. Pour ces derniers, le traitement de la maladie est un peu plus facile. En fonction de votre pays de destination, le médicament contre le paludisme peut varier. En Afrique ou dans les Antilles par exemple, on conseillera davantage la nivaquine. En Inde ou en Asie du Sud-est, les pays de la Zone 2, les médecins utilisent la Paludrine ou le malarone. En zone 3, à savoir en Afrique Sub Saharienne et en Amazonie, le Lariam à raison d’un comprimé par semaine, suffira amplement à éradiquer la maladie. Attention toutefois, le traitement ne s’arrête pas dans les quelques semaines qui suivent l’infection. Vous devez en effet faire un suivi auprès de votre médecin pour vérifier votre état et prévenir les rechutes. C’est également valable pour ceux qui sont confrontés souvent avec cette infection parasitaire.

Les symptômes plus graves

S’il est mal traité, le paludisme est non seulement contagieux, mais peut aussi s’aggraver. De nombreuses crises de paludisme et de rechute sont enregistrées dans le monde entier chaque année. Et certaines présentent des symptômes plus graves que d’autres. Quelques patients peuvent tomber dans le coma, et ce, pendant plusieurs semaines. Dans les hôpitaux, quelques patients sont touchés par des crises de convulsions ou des problèmes d’insuffisances respiratoires. Dans quelques cas, il se peut également que le paludisme entraîne une insuffisance rénale. Ceci est dû généralement à un retard de prise en charge du cas du malade. Dans le monde, on ne compte chaque année pas moins de 500 mille décès de cas de paludisme. On compte dans le lot des enfants comme des adultes.

Les risques de rechute varient selon le cas

Les risques de rechute varient selon le type de paludisme contracté par le malade. Le paludisme à plasmodium Vivax par exemple ou à Plasmodium Ovale est plus fréquent. Attention, la rechute peut intervenir dans les semaines, voire dans les mois après le traitement de la maladie. Ce qui explique la nécessité de faire un suivi médical une fois rentré de voyage. Pour ce qui est du paludisme à Plasmodium falciparum, une rechute est généralement synonyme de décès du patient. Dans le meilleur des cas, la maladie se transformera en neuropalu , ce qui est tout aussi grave. Surveiller sa température s’avère nécessaire pour une prise en charge rapide du patient. Si cette dernière atteint les 41 ou 42 °C ; qu’il est touché par des convulsions ou des signes de méningites et une anémie ou une hémorragie ; que son foie et ses reins ne fonctionnement plus normalement : le pronostic vital peut être engagé.

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